En cercles partiellement reliés, mais aussi parfois antagonistes, les libéraux échangent. Petite "communauté" politique, dont le nouveau venu fait vite le tour, elle n'est au fond sans les travers de ceux qui ne perçant au dehors, s'époumonent au dedans. On tape des pieds pour exister un peu plus, un peu mieux, mais l'on a ici aussi peur de ce qui s'organisant pourrait si vite enserrer. Les prudences sont ainsi parfois excessives, cela ajouté à des individualités bien trempées.
Il nous faudrait cependant dépasser ce confort un peu vain, de ceux qui sachant s'exemptent des confirmations dans le monde où ils vivent. Beaucoup a été essayé, tant au plan des mouvements de la société civile, que de la production intellectuelle de qualité. Nous avons donc le background, la profondeur, comme les munitions pour sortir au dehors, et pourtant si souvent nous allons là presque nous excusant. Passés bien sûr les hauts murs de colloques douillets entre soi, et leurs rivalités agaçantes et autres plans de carrière aux aires d'importances.
Comme le savoir dont il s'agit est de qualité ferme et tout à la fois modeste, nous avons parfois du mal à apparaître dans le débat, nous ne nous faisons ainsi suffisamment papas poules englobants et rassurants. Nous ne savons assez sans doute pour ce monde shooté au paradigme platonicien et qui veut des gardiens parfaits à l'encyclopédique assurance, - sauf qu'il a oublié de lacer sa chaussure et s'esclaffe dans la boue.
Nous avons souvent les idées claires sur ce que nous visons, voire avons concocté des critiques de haute volée sur l'existant, mais nous n'envisageons avec assez de sérieux et d'à-propos, le pont qu'il faut proposer de construire entre les deux rives pour que nombreux et protégés du flot déchaîné, nombre de nos contemporains optent toujours plus nombreux pour ce trajet un peu déstabilisant et forcément déréalisant avant le retour sur investissement escompté.
Lire la suite et participer peut-être à l'aventure ?
